Petites sorties estivales

Certaines personnes éprouvent des difficultés pour suivre certaines randonnées avec des marcheurs aguerris. En faisant partie, et étant accompagnateur, j'organise cet été plusieurs sorties avec une distance réduite et un faible dénivelé, dans le but de se regrouper et de profiter du beau temps.

Je fais un court résumé de chaqu'une de ces balades :

Mians, chemin du Col de Bergu                                      Jeudi 27 juillet           2 participants
Tours de Rochebriane et Marais des Bouligons          Dimanche 6 août       3 participants
Falaises de l'Échelette (pratique de la photo)             Mercredi 16 août       4 participants
Retour au ruisseau de la Courance                                Mercredi 23 août       5 participants
Vos commentaires :

Fleur de salsifis des prés :

À gauche, photo rapprochée.

À droite : Macro,
sans trépied, difficile de ne pas bouger et de ne pas avoir un léger flou.



     
 

Mians, chemin du Col de Bergu

Nous sommes 2, Pascal et moi, ce jeudi 27 juillet à 9h 30 au départ de DIE, à nous retrouver pour rejoindre Jean-Paul sur son terrain "Mians Ô Naturism" mis à disposition de ceux qui désirent bronzer intégralement, ou tout simplement passer un moment pour se détendre.

Nous poursuivons en voiture jusqu'au Gros Chêne (difficile de trouver un emplacement pour se garer !), puis après s'être mis en tenue de peau, nous prenons chemins et sentiers jusqu'au terrain de Mians. Puisqu'il n'y a encore personne, nous poursuivons notre balade sur le chemin du Col de Bergu pendant environ 1 heure avant de revenir à la rencontre de Jean-Paul qui nous offre un bon verre de blanc.

Tout en bavardant, nous sortons nos casses-croûtes, alors que Jean-Paul prépare des grillades qu'il partagera avec son collègue.
Nous flânons longuement avant de prendre le retour vers Die et de rentrer chacun chez soi chargé d'énergie.

Bernard.



     

Tours de Rochebriane et Marais des Bouligons

Ce dimanche 6 août 2023, après avoir récupéré Philippe à Die, je retrouve Francis qui arrive juste au parking des Bouligons … bonne synchronisation pour ce rendez-vous à 11 heures.
Le parking est plein, nous occupons les dernières places, et, comme un vent frais souffle généreusement et qu'il y aura beaucoup de monde sur les sentiers, je pense que cette balade restera en mode textile.

Nous montons d'abord aux Tours, observer le paysage et voir passer notre petit train régional qui comprend 4 rames aujourd'hui … pas habituel, mais ce sont les congés d'été !
Après une partie de la descente nous prenons le sentier qui surplombe le Marais de quelques dizaines de mètres … première rencontre d'un groupe. Mais je me réchauffe sur cette petite montée, et puisque plus personne n'est en vue, je quitte mes vêtements pour ne garder que ma jupette que j'enroule autour de la taille et sous mon sac à dos. Lors d'une rencontre, je n'aurai qu'à la dérouler.
Que c'est agréable de sentir cet air frais fouetter ma peau !

Suit maintenant une descente assez douce qui nous ramène sur la passerelle au niveau du Marais. Nous la longerons jusqu'au bout où une vieille carcasse de voiture a été laissée là par les Soldats de la Résistance lors de la dernière guerre. Beaucoup de curieux autour d'elle, mais (vandalisée) perdant des morceaux au fil du temps, jusqu'à quand sera-t-elle encore la vedette du quartier ?
D'ailleurs, lorsque nous nous éloignons, nous entendons des chocs violent sur ses tôles, de la part de quelques touristes qui n'ont aucun scrupule à détruire un patrimoine historique !

Nous prenons à présent une grimpée assez forte (faite il y quelques années avec Pascal et Clarisse, comme me le rappelle Francis) qui par une boucle nous ramènera plus loin sur les passerelles. Dans une courbe, au soleil, nous décidons d'y prendre notre casse-croûte.
Toujours beaucoup de mode passe et m'oblige à baisser ma jupette et à la relever ensuite pour profiter de l'air tellement rafraichissant. Des bonjours amicaux ou des petits bavardages s'enchainent. Mais je perds un peu ma vigilance, et lorsqu'un couple, n'étant plus sous le couvert des arbres en contre-bas, lève la tête pour évaluer la grimpée, ils aperçoivent mon postérieur 1 ou 2 secondes, le temps que je me couvre. À notre passage ils accélèreront le pas et ne répondront pas à notre salutation !!!
Le retour aux voitures se fera tranquillement.

Alors que je dois ramener Philippe à Die, nous ferons une halte à la brocante très animée de Luc-en-Diois, puis un détour par Châtillon-en-Diois où se déroule la Fête des Arts et de la Vigne. Occasion de rencontrer Martine qui expose ses carte postales. Bien que nous nous rencontrions pour la première fois, nous nous connaissons par l'intermédiaire d'amis communs ayant parlé de nos pratiques réciproques du naturisme.

Une belle journée qui se termine … Bernard.



     

Falaises de l'Échelette (pratique de la photo)

Nous sommes 4, Pascal, Robert, Philippe et moi, à nous retrouver ce mercredi 16 août à 9 heures, à la sortie de Die, pour un retour vers les falaises de l'Échelette. Le but n'est pas aujourd'hui de voir l'envol d'un jeune vautour (d'ailleurs nous n'en verrons pas), mais d'essayer de prendre des photos un peu plus nettes du rocher et de l'emplacement des nids.
Puis le but étant de parler photos de façon plus générale, et en particulier des techniques de prise de vue en relief, j'ai amené mon matériel : Trépied, appareil photo avec zoom X18, 2 appareils couplés pour prise de vue en relief, et matériel ancien pour l'historique de la stéréoscopie.

Nous sommes au départ de la rando vers 9h30, l'air et encore frais. Personne en vue alors que 3 voitures sont déjà là, nous prenons le temps de regarder le matériel photo que j'ai apporté et j'évoque mes expérience des prises de vue en relief dès mon enfance. 

C'est déjà l'occasion de prendre un cliché avec les 2 appareils couplés pour le relief :

Falaises de l'Échelette 16 08 23 départ rando 1On peut remarquer que la synchronisation n'est pas parfaite, Robert à bougé, ce qui donnera une aberration à la synthése de la vision en relief … Puis c'est le chien qui fait le fou …

Falaises de l e chelette 16 08 23 le chienJ'ai recadré pour n'avoir que le toutou !

Prenant la montée d'un chemin fortement raviné par les orages récents et par le passage des 4x4, maintenant réchauffés par l'effort et par le soleil qui filtre à travers les arbres, nous pouvons nous dévêtir. Les bavardages vont bon train et, nous guettons les rochers où se trouvent les nids de vautour. Robert dit : "c'est d'ici que nous avons vu le jeune vautour".
Nous grimpons un talus de un mètre cinquante pour installer nos appareils photos sans qu'ils ne soient gênés par les branches des arbres. Première étape, une photo de la "nurcerie", si possible de meilleuure qualité …

Photos à comparer à celles prises le dimanche 16 juillet.
À gauche : Appareil Lumix FZ38, sur  trépied, avec zoom optique X18 au maximum.
À droite : Même photo reprise au zoom numérique, recadrée et retouche netteté sur PhotoShop.

Une vue stéréoscopique d'ensemble avec les 2 appareils couplés :

Falaises de l e chelette 16 08 23 la montagneLors de la vision en relief, on voit les branches des arbres en premier plan se détacher très nettement des flancs de la montagne, ce qui ne se distingue pas sur une photo simple.

Comme c'est l'heure du repas, nous prendrons notre casse-croûte ici. Alors que nous sommes perchés sur ce monticule, pluseurs personnes passent, dont 2 cavalières, qui doivent s'intéroger sur notre tenue et nos activités.

Reste à tenter une vue en relief des rochers, ce sera à main levée, avec le Lumix, zoom réglé sur approxivement X12, et pour un bon rendu les 2 clichés seront pris à 2,5 mètres l'un de l'autre.

Falaises de l e chelette 16 08 23 les rochersPhotoShop est ici nécessaire pour aligner les 2 vues, optimiser la superposition et recadrer pour éliminer les zones qui ne se superposent pas. (le déplacement des nuages lors du temps nécessaire entre les 2 clichés donne une légère aberration).
Un espacement supérieur (environ 5 mètres) entre les 2 clichés aurai augmenté l'effet de profondeur des cavités et d'éloignement de chaque bloc de roche ; ce qui aurait été possible depuis une parcelle non boisée bien dégagée, à une centaine de mètres à l'arrière d'où nous étions installés. 

C'est à présent le moment de replier le matériel et de poursuivre la grimpée pour se dégourdir le jambes. Les bavardages reprennent, nous faisant oublier la distance parcourue. Philippe éprouve de la fatigue et je m'inquiète pour mon genou au cours de la descente. C'est donc le demi-tour avant les difficultés plus importantes.

Cette journée très agréable a été marquée plus par les discutions que par la distance parcourue et les dénivelés.

Bernard.



       

Nouveau retour au ruisseau de La Courance

Ce mercredi 23 août 2023, alors que les fortes chaleurs sont encore là, ne voulant pas fatiguer mon genou, je propose une fois encore de se balader de façon relax le long du ruisseau de la Courance, après les Gleyzolles, pour profiter de son charme et de quelques baignades, sans atteindre les zones rocheuses plus difficiles d'accès.

Je retrouve Pascal à 9h30 à Montlaur, puis vers 10 heures, Francis et Alex au parking des Gleizolles. Deux voitures sont déjà là, mais la chaleur de ce jour (la plus élevée de cet été, 39°C) nous invite à nous dévêtir sur le champ. Et c'est le départ le long du sentier.

Longs bavardages comme toujours et aussi encore un peu de débroussaillage … quelques ronces sont revenues en travers du chemin. Quelques passages les pieds dans l'eau, 20°C, que ça fait du bien, mais ayant très chaud, l'envie de prendre un bain dans quelques vasques aux eaux claires ne nous tente pas.

Nous remarquons sur notre droite 3 panneaux successifs qui indiques "Réserve naturelle de la Grotte des Sadous", panneaux qui l'année précédente n'y étaient pas.
Nous essayons de deviner dans les falaises qui se dressent devant nous, où pourrait se trouver cette grotte, mais aucun indice de sa présence n'apparait.
Coup d'œil sur un smartphone, puis plus tard sur d'autres cartes, le périmètre de la réserve est bien inscrit, mais aucun indice de la grotte probablement volontaire pour éviter toute visite puisqu'elle est protégé pour les nombreuses espèces de chauves-souris qui l'habitent.

Ce sentier ne manque pas de curiosités : Une salamandre dont la lenteur lui a permis de traverser les millénaires, une source qui tombe en pluie, un papillon très familier qui ne se lasse pas de notre compagnie.

Nous passons au-dessus de la grande cascade et continuons jusqu'aux rochers qui sont notre repère pour le pique-nique habituel. Alors que nous nous installons, un naturiste, Jean R. que nous connaissons bien nous rejoint, n'ayant pu nous prévenir pour cause d'emploi du temps très serré, il sera le cinquième du groupe.
Puis un couple textile et 2 enfants arrivent juste en-dessous pour prendre également leur casse-croûte.

Le repas terminé, nous passons aux exercices de cordage, les nœuds, sujet du jour. Et c'est un petit tour pour voir la cascade au fond d'un petit canyon à peine plus loin.
Le couple avec enfant nous rattrape … quelques discussions … le monsieur nous indique un trou sur la droite au fond du canyon qui évite de grimper par le rocher avec les cordes, plus facile pour aller au Pas de la Mort. La dame nous dit qu'après le Pas de la Mort le paysage est moins pittoresque.

C'est après quelques baignades que nous revenons à nos voitures. Francis et Alex repartent chacun de leur coté, et avec Pascal nous partons en direction de Vercheny, restant nus dans la voiture, avec l'intention de prendre une bonne bière ou une glace pour nous rafraichir. Camping au bord de Drôme, puis bar à Vercheny ne sont pas encore ouverts ; distrait, je descend de la voiture, oubliant totalement que je suis nu à quelques mètres seulement de la route !!!
Nous repartons et trouverons seulement à Die, au BUB, de quoi calmer nos gosiers assoiffés.

C'est enchanté de cette journée, bien quelle ait été étouffante, que nous regagnons nos foyers.
         Nous avons parcouru 4,25 Km, avec un dénivelé cumulé de +/-118 m.
           Altitude de départ 519 m, altitude finale 618 m.
          Durée totale de la randonnée 4h 55mn, repas compris.

Voir d'autres photos de l'été 2023 sur nos albums.

Voilà, l'été se termine merveilleusement bien, ainsi que la saison sportive.
À très bientôt pour la nouvelle saison … Bernard.
Les photos sont d'Alex et de Bernard.

Note : Selon les cartes (Google Maps, VisoRando, IBP index, ou encore la Top25), et sur le terrain, les orthographes des lieux changent.
Les Gleizolles ou Les Gleyzolles.
La Courance, ou Ruisseau de Courence, ou La Coulance.
Grotte des Sadoux, ou Grotte des Sadous.



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Plume

Randonue Drôme Diois Balades estivales

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Commentaires

  • Bernard26
    Bonjour à tous,
    Réserve Naturelle de la Grotte des Sadous … bien, mais où se trouve la grotte ?

    Toutefois, une chapelle est indiquée sur les cartes : "La Chapelle des Sadous" perchée sur un promontoire rocheux.
    Nous pourrions faire prochainement une randonue, en boucle, en partant du village de La Chaudière vers cette chapelle.
    Un itinéraire à découvrir qui surplombe le ruisseau de la Courance, et variantes possibles.
    Distance 8,33 Km ; Dénivelé cumulé +/-630 m ; Altitudes, départ 884 m, minimale 743 m, maximale 1137 m.
    Durée estimée 4 à 5 heures ; Indice IBPindex 67 niveau Moyen ; Passages à forte pente 37% à 47% sur 280 m.
    (voir un extrait de la carte ci-dessus)

    Si cette sortie vous intéresse, répondre à ce commentaire afin de prévoir une date prochaine.
    Bernard.
  • Bernard26
    Bonjour,
    Regarder des photos en relief pour la première fois, juste en louchant, c'est assez difficile, comme apprendre à faire du vélo (fatigue visuelle, maux de tête VS chutes, hématomes, égratignures).
    Il faut s'arrêter, s'allouer un moment de repos, puis reprendre plusieurs fois (s'éloigner un peu plus de l'écran si nécessaire) avant d'obtenir des résultats. Se tenir bien droit et face à l'écran. Ensuite, renouveler l'expérience apportera plus de facilité, plus de spontanéité à apprécier les détails qui se détachent dans l'espace.
    Essais et expériences montrent que même les personnes qui ont un œil plus faible peuvent parfaitement apprécier le relief, la preuve en est que regarder le bout de son nez provoque bien la convergence des yeux. L'adaptation sera plus longue.
    La comparaison entre une photo simple et la même photo en relief montre tout l'intérêt de cette technique.
    Bernard.

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